ÇA VA COMME UN LUNDI ! (Suite)

Le premier article plantait le décor et l’origine de cette trop fameuse expression.

Relisez-le ici, cela vous aidera à faire un point objectif de votre situation.

Puis découvrez ci-dessous comment avancer concrètement pour retrouver la pêche et l’enthousiasme chaque lundi.

Le but ?
Transformer votre état d’esprit et vos pratiques pour migrer de :

Ça va comme un lundi (suite) à Ça va BIEN même le lundi !

Voici comment :

 1.1 Clarifiez vos choix professionnels

Quelle place occupe votre job dans votre vie ?
Choix 1 :

Calculer un EBITDA vous fait autant vibrer qu’une thèse de grec ancien chez le footballeur professionnel ?
Créer une 100ᵉ pub montrant que la nouvelle lessive SKIPPLUS lave (encore) plus blanc vous ennuie prodigieusement ?

Clairement, votre dada est ailleurs.
Vous êtes famille, pêche au gros à Maurice et raclette entre amis.

Votre job est purement alimentaire.
Il vous permet de payer les factures, les cannes à pêche, l’avion et la raclette.
Et c’est tout ce que vous lui demandez.

D’où le « Ça va comme un lundi« , que vous véhiculez si souvent.

Or, vous gagnez à vous en défaire.
Car si vous n’attendez rien de votre job, vos collègues et collaborateurs ont une autre vision.

D’une part, ils s’agacent de vous entendre chaque lundi plomber l’ambiance.
D’autre part, votre peu d’enthousiasme génère des relations tendues dans l’équipe.

Si votre job ne vous plait pas, pourquoi, en plus, le vivre dans un mauvais environnement ?

Quelle place occupe votre job dans votre existence ?
Choix 2 :

Outre son intérêt financier, vous conférez à votre job un rôle plus noble.

Pour vous, la passion et l’engagement sont des moteurs.
Ainsi, loin de vous aliéner, il est source d’épanouissement.

C’est pourquoi vous adorez rencontrer des gens, peser sur les évènements, inspirer les autres, etc.

Votre choix est limpide.
Hélas, votre poste actuel ne vous offre aucune de ces douceurs.

Dans ce cas, une seule chose à faire :
prendre le taureau par les cornes et agir concrètement pour changer la donne.

 2.2 Vous défaire du « ça va comme un lundi », c’est choisir d’agir   

Même confrontés à une difficulté, la plupart des gens ne font rien pour changer les choses.

C’est la raison pour laquelle, leur état d’esprit résigné prend le contrôle de leur esprit.
D’où, à nouveau, ce trop fameux :  Ça va comme un lundi !

Ne tombez ni dans ce travers, ni dans celui d’une pensée positive théorique.

Car si vous décidez de ne rien décider,

votre optimisme de principe ne vous sera d’aucun secours si vous vous contentez de croiser les doigts.
Ou d’attendre des jours meilleurs.
Même à Lourdes, compter sur un miracle est risqué ! 😉

Bien au contraire, la transformation de votre état d’esprit repose sur votre envie forte de changer votre réalité.

Aussi, réexaminez votre job.
Du sol au plafond, de ce que vous faites jusqu’aux conditions dans lesquelles vous le faites.
Et pour quels résultats.

Naturellement, vous allez soulever des questions, parfois embarrassantes.
Confrontez-les, une à une.

L’optimiste opérationnel se confronte toujours aux difficultés.
Qu’elles qu’elles soient.

D’où sa puissance tant il va au bout des sujets et des actions à entreprendre.
Choisissez celles à mener sur le terrain.
Et lancez-les.

Sans vous en rendre compte, vous êtes déjà en train de créer du neuf dans votre vie.

2.3 Déployez vos talents : 

Interrogez-vous :
Que faites-vous mieux que les autres, avec moins d’efforts et davantage de résultats ?
Dressez cette liste, ça y est, vous tenez vos talents.

Ensuite, regardez à la loupe s’ils sont mis en œuvre dans votre job.

S’ils ne le sont pas, comment vous étonner de manquer de motivation ?
Ainsi que de répéter ce si tristounet « Ça va comme un lundi » ?

Tirez-en les conséquences.
Bousculez vos habitudes.
Décidez d’opérer des changements concrets pour mieux valoriser vos talents dans l’exercice de vos fonctions.

Vous éprouverez plus de plaisir à travailler.
De même qu’à retrouver votre job le lundi matin.

2.4 : Assurez-vous d’être à votre juste place

Là encore, soyez lucide et courageux.
D’abord, renseignez cette question dérangeante.

Suis-je à la bonne place dans mon organisation ?

Exemple : vous rêvez d’intégrer la force de vente de votre entreprise.

En effet, vous adorez le contact client, le terrain.
Vous êtes même capable de vendre du sable à Dubaï !

Pourtant, votre job vous bloque des heures à remplir d’interminables tableaux Excel.
Comment pourriez-vous vous engager vraiment ?

Clairement, votre positionnement n’est pas le bon.
Alors comment vous sentir bien et rayonner sur vos collègues ou vos équipes si vous travaillez à ce qui ne vous intéresse pas ? 

Il est donc urgent d’en changer pour vous permettre de retrouver l’enthousiasme et l’envie.

Créez du neuf, ouvrez les fenêtres, et titillez votre N+ 1 ou N+5 jusqu’à vous trouver là où il le faut.

Dans l’intérêt général.
Testez cette approche, elle fonctionne souvent !

 

2.5 Cessez de subir, favorisez la nouveauté

Pour passer de Ça va comme un lundi à Super, c’est lundi, repérez ce qui peut être modifié et ne lâchez plus le morceau.
Bien sûr, rien n’est facile.

Mais il y a forcément un domaine où vous disposez d’une marge de manœuvre.
Trouvez-le.

Exemples :

Vous manquez de compétence ?
Formez-vous.
Vous êtes malheureux dans cette entreprise ou ce service ?
Faites le tour des autres.
Vous seriez comme un poisson dans l’eau près de l’océan, étudiez toutes les solutions pour vous en rapprocher, etc.

Par ailleurs, je sais d’expérience que certaines situations contrarient ou empêchent le changement.

Mais qui vous empêche de réfléchir, prévoir, imaginer ?

Et qui vous interdit de tester des solutions pour aujourd’hui ou pour demain ?
Personne.

Finalement,
L’optimisme opérationnel ne consiste pas à « espérer » une issue heureuse de la situation.

L’optimisme opérationnel agit sur de multiples leviers pour obtenir une transformation d’état d’esprit.
Et l’installation de pratiques concrètes nouvelles au sein des équipes.  

C’est ainsi que nous avons sauvé une entreprise, quand tous les experts soutenaient qu’elle ne passerait pas 6 mois de plus.

 

2.6 De Ça va comme un lundi à Ça va BIEN même le lundi !

Et maintenant, à vous de jouer.
Pour réaliser cette transformation, relisez l’article précédent et celui-ci autant de fois que nécessaire.

Puis, posez-vous et approfondissez chaque point.
Le temps qu’il faudra.
Ce peut être un chantier.
Ne le fuyez pas… empoignez-le !

Finalement, vous vous direz MERCI.
Bon vent…😊

Jean-Luc HUDRY pour la Ligue de Optimistes de France
Conférencier en Optimisme Opérationnel
Auteur publié – 5 livres –

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