ne-me-dites-plus-bon-courageAujourd’hui, je vous suggère un petit livre très tonique : « Ne me dites plus jamais bon courage » de Philippe Bloch, sous-titré « Lexique anti-déprime à l’usage des français »
Il décortique une douzaine de formules toutes faites, de « bon courage » à « ça ne marchera pas« , en passant par « c’était mieux avant« , et s’insurge contre la morosité ambiante véhiculée par notre vocabulaire quotidien.

Présentation du livre par l’éditeur :
« Vous en avez marre d’être rabat-joie, de penser triste, vivre triste, vous habiller triste ? Alors, arrêtez de parler triste ! La vie est belle, mais elle est courte. Chaque instant mérite d’être vécu intensément et apprécié à sa juste mesure. C’est possible, et il était temps de le rappeler. Découvrez dans ce lexique douze expressions qui vous pourrissent la vie au quotidien sans même vous en rendre compte, et apprenez à vous en débarrasser au plus vite. Cela fera du bien à tout le monde. Mais surtout, cela libérera votre énergie et vous redonnera envie de l’avenir, infiniment plus excitant que vous ne le pensez. De refaire des projets, de rêver grand, de ne plus vous accrocher à un passé révolu. Avoir peur ne sert à rien ni à personne. Alors mettez à jour votre logiciel personnel et rejoignez le camp des optimistes et des enthousiastes ! Vous verrez, le bonheur est contagieux et il est à portée de mots… »

Extrait :
« L’idée de ce livre est née dans la rue. Ou dans un TGV. Ou peut-être dans un café. Je ne sais plus. Je me souviens simplement qu’il y avait beaucoup de monde autour de moi, et que j’avais l’impression que tous les échanges fusionnaient dans un tourbillon bizarre pour n’en former qu’un seul. Un dialogue résigné, démotivé, démotivant. Envahi de mots négatifs. Peu d’énergie, moins encore de conviction, mais beaucoup de lassitude et de morosité, voire de désespoir. Tout m’est alors apparu évident. Les Français sont tristes, et cela s’entend. Ils ont peur d’un avenir pire que le présent, et cela saute aux oreilles. Ils manquent de projets, et cela mine leur moral collectif.

Nul n’est pourtant condamné au déclin ou à la simple survie. Le monde de demain appartient aux optimistes. Ceux qui sont capables de développer une vision positive de leur existence et de conserver une vitalité juvénile. Plutôt que de désespérer de l’inaction collective, ils préfèrent se concentrer sur ce qu’ils peuvent accomplir à leur niveau, fût-il modeste. Plutôt que se dire victimes, ils se voient en acteurs du changement. Plutôt que de considérer les tracas ou les emmerdements comme définitifs, ils s’efforcent toujours de les juger provisoires et de visualiser à quoi ressemblera la sortie de crise. Au lieu de préférer les généralisations excessives et de se laisser envahir par le doute, ils relativisent et voient les choses du bon côté. Plutôt que d’en vouloir aux autres, ils font preuve de générosité à leur égard parce qu’ils ont en commun la passion de l’avenir. »

Plus de détails sur http://www.plusjamais.fr
et un article du Figaro : http://www.lefigaro.fr/ces-expressions-francaises-pessimistes

Et vous, qu’en pensez-vous ?
Remarquez-vous des formulations négatives autour de vous ?
Par quoi les remplacez-vous ?
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