Prix-du-livre-OptimistePour combattre le nihilisme moral et renforcer la pensée positive, la Ligue des Optimistes de France a créé le Prix du Livre Optimiste, qui sera décerné le 28 août au Château Smith Haut Lafitte, au cœur du vignoble bordelais, dans le cadre de la 19e Université Hommes-Entreprises organisée par le CECA.

Le thème central de l’Université Hommes-Entreprises 2013 est « Courage et prise de risques », avec des intervenants comme Luc Ferry, Cynthia Fleury, Philippe Gabilliet, Elina Dumont, Philippe Croizon, Jean-Louis Fournier, Pierre Rabhi et d’autres conférenciers passionnants. Nous en reparlerons dans un prochain billet.
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Le Prix du Livre Optimiste récompense l’ouvrage d’un auteur francophone publié au cours de l’année écoulée (2012 – 2013) parmi une douzaine de livres sélectionnés pour leur approche constructive :

Romans
– « Je vais mieux » – David Foenkinos (Gallimard)
– « Le garçon qui n’existait pas » – Patrice Leconte (Albin Michel)
– « L’atelier des miracles » – Valérie Tong Cuong (JC Lattès)

Essais
– « Optimiste. Le guide pratique pour voir la vie du bon côté » – Leo Bormans (Les Editions de l’Homme)
– « Petit éloge du charme » – Harold Cobert (Bourin Editeur)
– « Comment garder le moral même par temps de crises » – Patricia Delahaie (Le Livre de Poche)
– « Petite philosophie de l’entreprise » – Emmanuel Jaffelin (Bourin Editeur)
– « Remonter la Marne » – Jean-Paul Kauffmann (Fayard)
– « Tout va bien (ou presque). La preuve en 18 leçons » – Olivier Pastré Jean-Marc Sylvestre (Fayard)
– « Immortelle Randonnée. Compostelle malgré moi » – Jean-Christophe Rufin (Guérin Eds)
– « Merde à la déprime » – Jacques Séguéla (Jean-Claude Gawsewitch)

Le Prix du Livre Optimiste sera décerné par un jury composé de personnalités optimistes : Françoise Héritier (lauréate 2012 pour Le sel de la vie), Jean-Loup Chiflet, Vincent Roca et Philippe Gabilliet.

Présentation des ouvrages sélectionnés

1 – « Je vais mieux » de David Foenkinos (Gallimard)Je-vais-mieux

«Un jour, je me suis réveillé avec une inexplicable douleur dans le dos.
Je pensais que cela passerait, mais non.
J’ai tout essayé…
J’ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal.
Ma vie a commencé à partir dans tous les sens.
J’ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants.
Je ne savais plus que faire pour aller mieux…
Et puis, j’ai fini par comprendre.»

Après des études de lettres à la Sorbonne et une formation de jazz, David Foenkinos devient professeur de guitare. Il publie par ailleurs plusieurs romans, dont Inversion de l’idiotie, de l’influence de deux Polonais, prix François Mauriac 2001, Entre les oreilles (2002) et Le Potentiel érotique de ma femme (2004) chez Gallimard. L’écrivain est apprécié pour ses textes empreints de légèreté et d’humour.

2 – « Le garçon qui n’existait pas » de Patrice Leconte (Albin Michel)le-garcon-qui-nexistait-pas

« « Un jour, je traverserai la Manche à la nage, et ça leur clouera le bec à tous. » Voilà ce que je me suis dit un beau matin. Parce que, fatigué de n’être personne, j’ai envie de devenir quelqu’un, pour épater mes collègues de la banque où je travaille, mais surtout pour séduire Victoire, qui est la jeune femme la plus jolie que je connaisse. »
Le héros de Patrice Leconte possède le charme distrait et la poésie d’Antoine Doinel. Comme lui, il pense que les femmes sont magiques. Et comme lui, il va accomplir un exploit effarant pour gagner le cœur de l’une d’entre elles…
Une comédie sentimentale aussi cocasse que mélancolique.

Dessinateur, scénariste et auteur, Patrice Leconte a réalisé une trentaine de films régulièrement en tête du box-office et primés dans les festivals du monde entier.
En 2009, il publie son premier roman, Les femmes aux cheveux courts, qui connaît un très bel accueil de la critique et du public, puis Riva Bella en 2011.

3 – « L’atelier des miracles » – Valérie Tong Cuong (JC Lattès)Latelier-des-miracles

Prof d’histoire-géo mariée à un politicien narcissique, Mariette est au bout du rouleau. Une provocation de trop et elle craque, envoyant valser un élève dans l’escalier. Mariette a franchi la ligne rouge.

Millie, jeune secrétaire intérimaire, vit dans une solitude monacale. Mais un soir, son immeuble brûle. Elle tourne le dos aux flammes se jette dans le vide. Déserteur de l’armée, Monsieur Mike a fait de la rue son foyer. Installé tranquillement sous un porche, il ne s’attendait pas à ce que, ce matin, le « farfadet » et sa bande le passent à tabac.

Au moment où Mariette, Millie et Mike heurtent le mur de leur existence, un homme providentiel surgit et leur tend la main – Jean, qui accueille dans son Atelier les âmes cassées, et dont on dit qu’il fait des miracles.

Mais peut-on vraiment se reconstruire sans affronter ses fantômes ? Avancer en se mentant et en mentant aux autres ? Ensemble, les locataires de l’Atelier vont devoir accepter leur part d’ombre, tandis que le mystérieux Jean tire les ficelles d’un jeu de plus en plus dangereux.

Auteur du très remarqué Providence, Valérie Tong Cuong nous plonge avec L’atelier des miracles au cœur de nos vies intimes. C’est aussi un hymne aux rencontres qui donnent la force de se relever.

Valérie Tong Cuong a travaillé huit ans dans la communication avant de se consacrer à l’écriture et à la musique. Elle a publié sept romans et de nombreuses nouvelles. Elle écrit également pour le cinéma et la télévision.

Les autres ouvrages sélectionnés seront présentés dans les prochaines Lettr’Optimistes.

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