Étymologie

(1737) Du latin optimus (« meilleur »), avec le suffixe -isme.

Nom commun, masculin. Une certaine disposition à voir les choses en beau, à ne pas s’inquiéter des embarras présents et à bien augurer de l’avenir.

L’optimisme désigne chez l’être humain un état d’esprit qui perçoit le monde de manière positive. Une personne optimiste a tendance à voir « le bon côté des choses », à penser du bien des gens, à considèrer que des événements, même fâcheux, prendront quoi qu’il arrive une tournure positive en fin de compte, dans la mesure où l’on trouve toujours une solution aux problèmes .

L’optimisme est le contraire du pessimisme. Cette opposition est métaphoriquement illustrée par la question de savoir si un verre est à moitié plein (vision optimiste) ou à moitié vide (vision pessimiste).

L’optimisme est un sentiment positif en tant que moteur de l’initiative. Toutefois le sur-optimisme (ou surconfiance) est un biais cognitif (et émotionnel) pouvant conduire à des prévisions hasardeuses, un excès de confiance et des comportements dangereux.

Concept philosophique

Le philosophe Leibniz expose en 1711 sa Théodicée : il part du principe de la perfection et de la bonté divine. D’après lui, rien ne peut être aussi parfait que Dieu donc le monde n’est pas parfait, or, comme Dieu est bon, le monde qu’il a créé est forcément le meilleur possible.

Cette théorie a ensuite été simplifiée et critiquée par Voltaire dans Candide (dont le titre complet est d’ailleurs Candide ou l’Optimisme).

Voltaire y invente un personnage nommé Pangloss, censé représenter la pensée leibnizienne, et qui tout au long du conte philosophique parle de « meilleur des mondes possibles ». Le mot « possible » souligne bien le fait que les optimistes ne croient pas en la perfection du monde.

La critique de la conception leibnizienne par Voltaire est néanmoins sujette à des remises en causes.

Histoire

Lors du siècle des lumières, le paradigme de la modernité devient celui de l’optimisme ; les philosophes de ce temps plaçaient une grande confiance dans les aptitudes de l’être humain à faire son bonheur. Cette confiance est en rapport avec la notion théologique de la grâce.

En politique, le sens du mot progrès est forgé par ceux qui croient qu’une évolution sociale est vraiment possible. Au XIXe siècle, des idéologies comme le fouriérisme et le positivisme affirment que la nature humaine est améliorable en soi.

Au XXe siècle, les années 1930, 1940 et 1950 sont marquées par l’antimodernisme, tandis que les années 1960 et 1970 voient revenir un nouveau vent d’optimisme, qui se rapproche de celui du début du siècle.

Expressions courantes liées à l’optimisme

« Prendre la vie du bon côté » : garder un moral positif, malgré les difficultés éventuellements rencontrées.

« Ne voir que le verre à moitié plein » : ne tenir compte que des évènements heureux et pas des évènements déplaisants.

Citations

« Le comble de l’optimisme, c’est de rentrer dans un grand restaurant et compter sur la perle qu’on trouvera dans une huître pour payer la note.  » Tristan Bernard

« L’optimiste : Elle est en retard. C’est qu’elle viendra. » Sacha Guitry

Informations tirées de :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Optimisme