L’optimisme tragique nous invite à reconnaître les difficultés de la vie tout en nous donnant la capacité de garder espoir. Il nous aide à surmonter les difficultés.

Les injonctions au bonheur sont partout. Pourtant, poussée à l’extrême, la positivité devient toxique. Elle nous oblige à dire que tout va bien quand ce n’est pas le cas, fait fi de la souffrance et, à terme, nuit à notre bonheur et à notre santé mentale. Une attitude néfaste qui peut conduire à bien des dérives. C’est pourquoi le psychiatre autrichien Viktor Frankl (qui a survécu à 3 ans d’enfermement dans les camps de concentration Nazis sans nouvelles de sa famille) a inventé le terme « Optimisme tragique » en 1985. Un oxymore qui représente avant tout un équilibre. Il s’agit d’accepter les expériences négatives afin de trouver la paix et même l’optimisme pour l’avenir.

Accepter et avancer

Dans l’ouvrage Man’s Search For Meaning, Viktor Frankl décrit l’optimisme tragique comme « la capacité de garder espoir et de trouver un sens à la vie, malgré la douleur, la perte et la souffrance inéluctables ». Un état d’esprit qui permet de gérer les crises avec plus de résilience, de tirer des leçons de ses expériences douloureuses sans pour autant nier leurs ressentis pour mieux avancer.

Une approche qui caractérise bien évidemment l’optimisme que nous prônons ici.