Une bonne raison d’être optimiste ? Des chercheurs de l’Inserm et de l’université de Montpellier ont récemment compris comment certains animaux pouvaient s’auto-guérir après une blessure. Et c’est un grand espoir pour l’humanité !

Faire repousser une partie de son corps, un rêve un peu fou pour l’instant accessible à quelques animaux tels que la salamandre, l’étoile de mer ou… le poisson-zèbre ! Et c’est justement ce petit poisson tropical qui nous intéresse.  En effet, des chercheurs de l’Inserm viennent de percer une partie des mystères qui entourent sa capacité à se régénérer. Une première mondiale et des perspectives immenses pour la médecine. Car ce phénomène pourrait être reproduit chez l’homme : 70% de nos gènes ont en effet un gène homologue chez le poisson-zèbre. Il s’agit donc de reproduire dans le corps humain le même chantier de construction à l’œuvre sur le poisson-zèbre : des cellules « chef d’orchestre » qui envoient des molécules d’instruction à d’autres pour créer des tissus. Il serait alors possible de régénérer du cartilage en cas d’arthrose, des cellules cardiaques après un infarctus, ou même de ralentir certaines maladies neuro-dégénératives. D’autres étapes restent encore à franchir, avec des souris, notamment. Mais l’espoir d’appliquer ces découvertes sur l’homme d’ici les dix prochaines années est bien réel.

Bonne semaine à tous !