Une bonne raison d’être optimiste ? Le thon rouge, longtemps menacé d’extinction, est désormais sauvé. Preuve que l’Homme peut encore agir de manière efficace pour préserver l’environnement. Une info qui permet de retrouver la pêche !

C’est une bonne nouvelle : le thon rouge de l’Atlantique n’est plus une espèce en danger. Décimé par la surpêche et la pêche illégale, ce poisson convoité pour sa chair a pourtant bien failli disparaître. Mais, après une mobilisation inédite, voilà qu’il passe désormais entre les mailles du filet de l’extinction. Un espoir pour nombre d’espèces marines.

Un animal fantastique

Mais revenons quelques instants sur l’aventure de cet animal fantastique qui peut atteindre la taille d’une vache, vivre jusqu’à la quarantaine, parcourir 200 km en une journée et voyager des calottes glaciaires aux côtes brésiliennes en passant par les bords de la mer Noire. Dans les années 1980 et 1990, sa consommation a explosé, portée par le marché japonais, friand de sa chair rouge qui se déguste notamment en sushis et autres sashimis. Dès 1996, la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA) déclare le thon rouge en surexploitation. Mais il a continué d’être surexploité jusqu’en 2006. On pêchait alors quatre fois ce que le stock réel pouvait encaisser sur une année…

Une recette qui fonctionne

Suite à la mobilisation d’ONG, mais aussi du grand public, les pays de la CICTA finissent par accepter que la capture soit strictement limitée aux poissons de plus de 30 kg et, en quelques années, une série de mesures restreignent la pêche. Résultats : depuis 2012, toutes les évaluations montrent que le stock va mieux en mieux et continue d’augmenter. Une bonne nouvelle pour nombre d’espèces encore en danger.