Une raison d’être optimiste ? Julie et Hamou racontent comment leur handicap a provoqué leur rencontre et leur nouvelle vie, ensemble, avec leurs quatre enfants.

On connait les « feel good movies », ces films, parfois adaptés d’une histoire vraie, qui nous font passer par diverses émotions avant de se terminer par une fin heureuse. Des films dont il ne faut, certes, pas abuser, mais qui sont souvent générateurs de bien-être (quand la recette ne contient pas trop de guimauve, cela s’entend). On en sort souvent revigoré, ragaillardi, rafraichi. Dans la même veine, il y a des livres qui font du bien. En fauteuil à deux est de ceux-là.

La rencontre d’une vie nouvelle

L’accident n’est pas arrivé au même moment, mais, pour tous les deux, ce fut le même verdict à l’hôpital : « Vous ne remarcherez pas. » Les soins, la rééducation, le handicap… l’histoire pourrait être triste. Mais pas forcément. Comme le prouvera cette soirée organisée par des amis communs. Deux convives en fauteuil. Ils échangent, parlent de leur vie, de leurs expériences… Et puis, la suite ! En 2021, Julie et Hamou ont quatre enfants, un travail qui leur permet de les élever, ils voyagent parfois et ils s’engagent auprès d’autres accidentés. Avec eux, Jérôme Loubry retranscrit leur récit simplement. Sans excès de pathos et sans leçons. Car il se suffit quasiment à lui-même. Une histoire en roues libres qui fait du bien.

En fauteuil à deux, de Julie, Hamou Aïbout et Jérôme Loubry. Éditions Robert Laffont.

Bonne semaine à tous !