Il y a quelques jours, j’ai eu la chance d’assister à une conférence inspirante, celle de Paul Fontaine. Et j’en ai tiré de puissantes leçons d’optimisme, que j’ai souhaité partager avec vous ici.

Le contexte de la conférence de Paul Fontaine

Je connais Paul depuis de nombreuses années. Je l’ai rencontré à l’AFCP, l’Association Française des Conférenciers Professionnels, dont nous étions tous les deux membres. Il est l’un des visages de la lutte contre la mucoviscidose, une maladie qui me touche tout particulièrement puisque l’un des membres de ma famille en est atteint. Mais je ne l’avais encore jamais entendu en conférence.

Il a pris la parole lors de la très belle soirée d’inauguration de Biz & Connect, un évènement créé pour les entrepreneurs de la région de Valence et offrant du réseautage, des interventions inspirantes et un cocktail dînatoire.

Cette soirée a eu lieu quelques jours seulement après que Paul a achevé un pari fou : 42 marathons en 42 jours, à l’occasion de ses 42 ans.

 

« Faire de la maladie une chance »

Tel a été le titre de la conférence de Paul, un titre aussi puissant que son contenu. Au fil des mots, Paul nous a raconté son parcours. Comment il est passé de la colère la plus noire à la joie, la performance et l’amour de soi. Le tout assorti d’images et de vidéos le montrant accomplissant des exploits tous plus impressionnants les uns que les autres : son premier marathon de Paris, son ascension du Kilmandjaro, porter la flamme olympique, courir, grimper et surtout vibrer.

Ce fut un grand et beau moment, de ceux qui marquent. Et comme vous n’avez pas eu la chance d’y assister, je viens partager avec vous les 5 leçons d’optimisme que j’ai retirées de cette conférence.

Les 5 leçons d’optimisme tirées de la conférence de Paul Fontaine

1. Transformer l’adversité en opportunité

Aujourd’hui, Paul considère sa maladie comme une chance de se dépasser et de donner un sens profond à sa vie. Il démontre que les épreuves peuvent être un tremplin vers de grandes choses. 

Et ça, j’en étais déjà convaincue moi-même. En tant qu’autrice, je sais que dans une histoire, les personnages les plus intéressants, attachants ou inspirants sont rarement des personnes « ordinaires » mais plutôt celles qui ont dû affronter des moments difficiles dans leur vie. 

Donc, la leçon que j’en tire, c’est que si l’adversité vous frappe, elle vous offre peut-être en même temps l’occasion de tendre vers un destin plus fort, plus riche de sens, plus extra-ordinaire.

 

2. Choisir l’amour plutôt que la colère

L’un des moments clés de la conférence de Paul est lorsqu’il évoque la colère qui bouillait en lui pendant ses jeunes années. Une colère qu’il a progressivement transformée en amour, un amour profond, l’amour des autres et de soi-même.

Il a transformé une force destructrice en énergie positive, capable de soulever des montagnes.

Et cela a tout changé dans sa vie, bien avant d’avoir commencé à recevoir le médicament miracle qui lui a rendu 35% de capacité pulmonaire.

Là encore, il prêche une convaincue : lorsqu’on est heureux, il ne nous viendrait même pas à l’idée de faire du mal aux autres ou à soi-même. L’amour pousse à l’action et à la construction, quand la colère est paralysante et destructrice.

Vous le savez sûrement vous aussi, mais ça ne fait jamais de mal de le répéter. 😉

 

3. Redéfinir ses limites

J’ai adoré cette partie, à laquelle j’adhère à 100% : il y a ce que les médecins connaissent, leur expertise de la maladie. Ils dressent le cadre de la vie avec elle, telle qu’ils appréhendent celle-ci, au travers des multiples cas qu’ils ont traités.

Et il y a le malade, avec un corps, des envies, une volonté et un mental qui lui sont propres. C’est lui qui « vit avec » tout ça.

Et, comme le dit Paul, c’est lui qui dicte les règles du jeu.

Paul a eu envie de faire 1 marathon avec une capacité pulmonaire considérablement réduite par rapport à la majorité de la population ? Il l’a fait. Mieux que ça, il en a réussi 42 d’affilée. 😉🔥🏆👏

La leçon, ici, n’est pas de viser le même exploit que lui (ouf, hein ? 😅).

La leçon, pour moi, c’est de ne pas se priver de réaliser son rêve au prétexte que ça n’a pas fonctionné pour d’autres. Personne n’est pareil, vous êtes unique et votre mental peut vous permettre de dépasser vos limites.

 

4. Vivre pleinement le moment présent

Paul partage avec nous ses méthodes et pratiques, bien connues des optimistes : la visualisation, la méditation, le yoga sont à nouveau cités comme des outils éminemment utiles pour atteindre le bien-être.

Le fait de vivre chaque instant avec intensité permet de ne pas vivre dans la nostalgie du passé ou dans l’espoir d’un futur meilleur.

C’est maintenant qu’il faut profiter de la vie, une leçon bien comprise par Paul et clairement transmise à l’assistance, sortie reboostée par ses propos.

 

5. Inspirer par l’exemple

C’est le propre du conférencier, je trouve, que de réussir à inspirer par son histoire, par son récit de vie.

Paul y est brillamment parvenu.

« Si je peux le faire, alors vous le pouvez aussi » a été le message que j’ai ressenti au plus profond de moi-même en l’écoutant parler.

Pas pour me mettre à courir des marathons, hein, je me connais suffisamment pour savoir que ce serait totalement utopique, d’autant que ce n’est pas du tout mon rêve, ça… 😅

Mais ce rêve, justement, si j’ai le sentiment de le vivre déjà depuis l’année où j’ai démissionné de mon poste d’enseignante agrégée d’anglais pour devenir autrice et accompagnatrice à la publication à temps plein, je sais qu’il y a des fois où je le perds un peu de vue, accaparée que je suis par les tâches du quotidien.

Cette conférence a été l’occasion de me souvenir que j’avais encore d’autres étoiles à toucher, et m’a donnée l’énergie pour faire quelques pas de plus dans cette direction. 😉🙏

 

Voilà les 5 leçons d’optimisme que j’ai pu dégager de la conférence de Paul. J’espère que je n’ai pas trop travesti son propos et que c’était bien le message qu’il souhaitait faire passer.

Et j’en rajouterais une sixième, plus personnelle cette fois : « savoir être patient·e ».

Lorsque j’écoutais Paul, j’ai réalisé qu’il lui avait fallu plus de vingt ans pour se construire et « faire de sa maladie une chance ».
En tant que proche d’une personne atteinte de la mucoviscidose, alors que je suis moi-même en pleine santé, j’ai réalisé que je ne m’adaptais pas assez à son rythme de personne malade au quotidien.

Que j’avais un peu vite balayé le traumatisme qu’avait constitué l’annonce que son espérance de vie était limitée, une annonce reçue à un âge où, habituellement, on ne pense pas du tout à sa propre mortalité.

Et cette réalisation m’a permis de lâcher-prise sur l’inquiétude que je me faisais quant à son avenir, pour ne laisser place qu’à la confiance totale que j’ai en ses capacités de réussir sa vie. Quand elle sera prête. 💙

Alors, merci Paul, pour tous ces cadeaux que tu nous as faits avec cette conférence. 🎁🙏

Paul Fontaine en plein conférence "Faire de la maladie une chance", d'où Nathalie Bagadey tire 5 leçons d'optimisme

Photo Nathalie Bagadey

Quant à vous, chers lecteurs de ce billet, j’espère que, même si vous n’avez pas pu y assister, elle aura su vous inspirer à travers mon analyse.

Nathalie, pour la Ligue des Optimistes

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