Septembre ou l’optimisme
Je n’ai jamais été l’un de ces enfants qui pleuraient sur le perron de l’école le jour de la rentrée, agrippés aux jambes de leur mère, suspectant je ne sais quel abandon. Tout au contraire, j’éprouvais une telle ivresse à l’idée de découvrir de nouveaux maîtres, de nouveaux camarades, de nouveaux cours – en un mot « un nouvel âge » – que, bien avant que nous arrivions à l’établissement, je sautais de la voiture familiale en criant « à ce soir » sans me retourner. Parfois, [...]