Les trois quarts des jeunes de 15 à 29 ans sont optimistes pour leur avenir professionnel alors qu’ils ne sont qu’un tiers à être confiants pour l’économie française. Un sur deux imagine créer une entreprise. Tous mettent en avant la « juste reconnaissance du travail accompli ».

Les jeunes sont plutôt optimistes sur leur avenir professionnel. Beaucoup plus que sur l’avenir économique de la France. Dans un sondage OpinionWay pour l’Agefos-PME*, 76 % des jeunes de 15 à 29 ans sont optimistes ou très optimistes pour eux-mêmes, 32 % le sont pour la France. Les 15-21 ans sont les plus optimistes (81 %). De même que les jeunes hommes (32 %), qui, par ailleurs, sont presque deux fois plus optimistes pour la France (42 %) que les jeunes femmes.

Six sur dix pensent qu’ils seront bien payés
Parmi les étudiants ou apprentis, 73 % sont confiants qu’ils pourront, à la fin de leurs études, trouver un emploi qui leur plaira. Ils ne sont que 61 % à penser que leur emploi sera bien rémunéré (76 % pour les hommes, 44 % pour les femmes).

La création d’entreprise dans le viseur
Cinq jeunes sur dix imaginent créer une entreprise à terme (un sur dix à court terme). Les hommes (57 %) sont plus nombreux que les femmes (46 %) à l’envisager.

Le CDI nécessaire pour une majorité de jeunes
Seuls 46 % des jeunes estiment qu’il est possible d’avoir une carrière professionnelle épanouie sans être en CDI. 65 % pensent qu’une carrière épanouie peut se faire en travaillant pour la même entreprise toute sa vie (72 % chez les 15-21 ans et les étudiants). Ils sont cependant 81 % à être prêt à exercer plusieurs métiers successifs. Pour ce faire, ils passeraient par la formation professionnelle continue (61 %) ou par la formation interne à l’entreprise (53 %).

La frontière s’estompe entre vie privée et vie professionnelle
69 % des jeunes estiment que le développement des outils numériques risque de faire disparaître la frontière entre vie personnelle et vie professionnelle. 82 % pensent que ces outils numériques imposeront aux salariés de se former tout au long de leur vie professionnelle.

La disparition de métiers n’inquiète pas la majorité
Sept jeunes sur dix ne pensent pas que leur métier, actuel ou à venir, soit susceptible de disparaître. Sentiment encore plus fort chez les étudiants et les apprentis. Quel mode de travail attire les jeunes ? 95 % citent la modulation des horaires pour tenir compte des contraintes. Ils sont même 51 % à l’estimer tout à fait prioritaire (56 % pour les femmes). 66 % citent le télétravail.

Note du bonheur au travail : 6,6/10
Les jeunes qui travaillent donnent une note moyenne de 6,6 sur 10 à leur bonheur au travail. C’est 0,1 point de moins que lors d’une précédente enquête en février 2016. Pour contribuer à ce bonheur au travail, les jeunes citent presque unanimement (plus de 95 %) la juste reconnaissance du travail accompli, les relations avec son supérieur hiérarchique et l’ambiance générale. Suivent les relations avec ses collègues, l’intérêt des missions, le salaire perçu (92 %), la qualité de l’espace de travail et les horaires de travail (92 %).

Even VALLERIE

Source : http://jactiv.ouest-france.fr/actualites/france/enquete-jeunes-plus-optimistes-pour-eux-que-pour-france-74486
* Étude complète : http://www.agefos-pme.com/site-national/actualites/actualites/actualite/les-jeunes-restent-confiants-dans-leur-avenir-professionnel/

PS : Soutenez notre mouvement en adhérant à Ligue des Optimistes de France (cliquez ici pour voir comment faire)