BallonPouvons-nous être heureux et optimistes lorsque nous entendons à longueur de journée, que ce soit dans les médias ou à la terrasse des cafés, un discours empreint de catastrophisme (écologique, économique, politique, humanitaire…) ?

La réponse est Oui, nous le pouvons mais surtout nous le devons car l’optimisme concret permet de trouver des solutions et d’accompagner le changement.

L’optimiste est tourné sur les solutions

L’optimisme n’est pas de la pensée magique qui se résumerait à répéter frénétiquement des « je vais bien, tout va bien« . L’optimisme ne masque pas le contexte dans lequel nous évoluons mais cette tournure d’esprit nous rend plus « combatif » face à l’adversité.

Car l’optimisme nous engage dans la recherche de solutions. Là où une personne pessimiste (qui la plupart du temps se qualifie elle-même plutôt de « réaliste »), va baisser les bras et se focaliser sur le négatif, les risques, les problèmes, ce qui est totalement sclérosant, l’optimiste, lui, va avoir une toute autre approche. Le problème, il le voit, mais au lieu de se cantonner à l’analyse de celui-ci, il va immédiatement se focaliser sur la recherche de solutions et rapidement passer à l’action.

L’optimiste est tendu vers l’action

Face à une crise, le pessimiste se questionne sur le POURQUOI. « Pourquoi cela (m’) arrive? », « qu’ai-je fait pour mériter cela? ». Il est tourné sur le passé.

L’optimiste, lui, s’oriente sur le COMMENT. « Comment résoudre cela? », « Que mettre en place pour changer la donne? ». Et dès qu’il trouve les remèdes, il agit et devient moteur de son propre changement (individuellement ou collectivement).

Bien évidemment, analyser ce qui a engendré une crise quelle qu’elle soit est sain et se doit d’être fait mais il faut ensuite passer à l’action.

L’optimiste est plus créatif

Pour l’optimiste, un problème ou un échec n’est là que pour lui montrer une nouvelle voie, une nouvelle marche à suivre.

Etre créatif c’est sortir de sa zone de confort, envisager des solutions innovantes, casser les habitudes et les codes. Car « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré » disait Einstein.
Un optimiste voit dans une crise les opportunités, les choses positives qui en émergent, les potentialités de changement vers un mieux.

L’optimiste a plus chance

Ce n’est pas que l’optimiste soit plus chanceux mais plutôt qu’il est conscient de sa chance. Là où un pessimiste aura tendance à porter son attention essentiellement sur les difficultés de la journée, l’optimiste, lui, verra toutes les synchronicités et les aides qu’il a reçues dans ce même laps de temps.

Et plus il prend conscience de sa chance, plus il se définit comme quelqu’un de chanceux. Or, nous sommes ce que nous pensons être.

Alors, un pessimiste peut-il devenir optimiste?

Oui, l’être humain porte en lui la capacité de changer, encore faut-il qu’il le décide. Tout est une question de point de vue, il suffit juste de changer de prisme.

Dans le cadre de l’optimisme, le facteur génétique compte pour 25% par rapport aux 75% des facteurs culturels. Le verre est donc aux ¾ plein.

Cher pessimiste, vous prendrez bien une tournée?!

Hélene Picot Coach et auteur
Source : http://www.huffingtonpost.fr/helene-picot/vous-reprendrez-bien-un-peu-optimisme_b_6232114.html?utm_hp_ref=france

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