coq-du-sculpteurN’en déplaise à la presse anglo-saxonne et à certains déclinologues français, la France, cinquième puissance économique mondiale en termes de PIB, dispose d’un certain nombre d’atouts.

Si toutes les critiques sur un pays à l’Etat trop gourmand, trop dépensier, à la législation trop contraignante, etc., ne sont pas infondées, tant s’en faut, elles tendent depuis quelques mois à devenir systématiques.

Les Français, champions de l’autodénigrement, ont les premiers tendance à l’oublier, mais l’attractivité de l’Hexagone, le taux de natalité et de productivité de ses habitants, sont autant d’indicateurs à rappeler aux tenants du « french-bashing ».

1/ Un pays qui attire toujours les investisseurs étrangers
Si la France perd de son attractivité ces dernières années, particulièrement depuis la crise de 2008, elle reste une cible d’implantation importante. Selon le baromètre annuel du cabinet Ernst & Young, la France était, en 2012, au 1er rang européen des implantations industrielles, et au 3e rang au classement global de l’attractivité, derrière le Royaume-Uni et l’Allemagne. L’un des investisseurs principaux en France n’était autre que les Etats-Unis, qui représentent 30 % des projets et 40 % des emplois créés par des firmes étrangères, un quasi-doublement en un an.

On peut citer d’autres classements : la France était en 2011 le deuxième pays d’accueil des projets de recherche et développement (R&D) en Europe après le Royaume-Uni, et concentrait 16 % des projets étrangers de R&D, devant l’Allemagne ou l’Espagne.

2/ Un pays qui investit toujours à l’étranger
Repliée sur elle-même, la France ? Fin 2012, elle était au 4e rang mondial en matière de stocks d’investissements directs à l’étranger, selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (Cnuced), l’organisation des Nations unies chargée des questions de développement. Quant aux flux d’investissements, ils la classent, pour la même période, au 11e rang mondial et au 3e rang européen.

Selon la direction du Trésor, les filiales françaises à l’étranger réalisent ensemble un chiffre d’affaires de près de 1 000 milliards d’euros, et emploient près de 5 millions de personnes.

3/ Un berceau d’implantation de start-up et d’innovation
Pas moins de 90 entreprises françaises figurent au palmarès 2013 du cabinet Deloitte des 500 start-up à la croissance la plus rapide en Europe, Afrique et Moyen-Orient, dont la 1re place. Cinq entreprises françaises figurent dans le top 30. La France est également le 7e pays en Europe le plus favorable au développement des start-up, devant l’Allemagne, selon un classement du Financial Times, peu suspect de francophilie.

Par ailleurs, 12 entreprises françaises figurent dans le classement de Reuters sur le top 100 des entreprises innovantes, du fait notamment des aides importantes à la recherche et au développement.

4/ Une destination prisée par les étudiants
Plusieurs classements confirment l’attractivité qu’exerce la France auprès des étudiants étrangers, qui louent la qualité et le coût assez abordable de ses formations.

La France est ainsi la troisième destination attirant les étudiants étrangers, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni, selon une enquête TNS Sofres commandée par l’organisme d’Etat Campus France. Les derniers chiffres de l’Unesco sur le palmarès d’attractivité auprès des étudiants étrangers ne disent pas autre chose : en 2013, 288 544 étudiants étrangers ont choisi la France, soit 7 % du total des étudiants étrangers en mobilité à travers le monde, ce qui place l’Hexagone au troisième rang des pays d’accueil, derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

5/ Des salariés très productifs
Les Français ont la réputation non usurpée d’être parmi les plus productifs au monde, deuxièmes derrière les Etats-Unis, et ce malgré une durée annuelle de travail parmi les moins élevées, à 1 479 heures (source OCDE). En 2012, les statistiques d’Eurostat montrent que la productivité de la main-d’œuvre française par heure travaillée s’élevait à 45,4 euros, contre 42,6 euros pour l’Allemagne, et 37,2 euros pour l’ensemble des pays de la zone euro.

6/ Une démographie dynamique
Autre atout non négligeable : la vigueur de la natalité française. Le taux de fécondité en 2012 était en effet de 2,01 enfants par femme, le deuxième plus haut d’Europe, derrière l’Irlande.

A l’inverse de la quasi-totalité des pays développés, la France n’a pas enregistré de recul de la fécondité avec la crise économique. Aux Etats-Unis, par exemple, le taux de fécondité est passé de 2,12 enfants par femme en 2007 à 1,89 en 2011. En France, 792 000 enfants sont nés en 2012, contre 793 000 en 2011.

L’espérance de vie à la naissance en France est parmi les meilleures au monde. En 2011, elle était de 84 ans pour les femmes et 78 ans pour les hommes, contre 80 et 75 ans aux Etats-Unis et 78 et 83 ans en Allemagne.

7/ Un art de vivre reconnu
La gastronomie française est un élément-clé du rayonnement du pays à l’étranger, au point qu’elle figure depuis 2010 au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. La cuisine et l’art de vivre à la française font partie des caractéristiques qui font de la France la première destination touristique mondiale, comme le prouve le succès rencontré par l’œnotourisme (24 millions de touristes dans les régions vitivinicoles en 2012).

Les industries agroalimentaires sont ainsi le premier employeur en France et le premier secteur en chiffre d’affaires et en valeur ajoutée.

8/ La première destination touristique
Il y a eu, en 2012, 1,035 milliard de touristes internationaux, selon l’Organisation mondiale du tourisme. Parmi eux, 83 millions se sont rendus en France ; ce qui en fait la première destination touristique mondiale, loin devant les Etats-Unis (67 millions d’arrivées) et la Chine (un peu moins de 58 millions).

En termes de recettes, la France se hisse à la troisième place, derrière les Etats-Unis et l’Espagne. L’industrie du tourisme a généré, en France en 2012, 53,7 milliards d’euros de recettes, en légère baisse par rapport à l’année précédente, selon l’Organisation mondiale du tourisme.

Et aussi… Le dynamisme du secteur du luxe (qui représentait en 2012 un chiffre d’affaires mondial d’environ 210 milliards d’euros, dont un quart provient des industries françaises), l’importance de la francophonie, les 11 millions de kilomètres carrés d’eaux territoriales qui font de la France la deuxième puissance maritime mondiale, ou encore le système de santé, classé parmi les meilleurs au monde par l’Organisation mondiale de la santé… Sans oublier que la France est en tête des pays européens dans le Fortune Global 500, qui recense les plus grandes entreprises mondiales, avec 35 entreprises, contre 34 pour l’Allemagne, 68 pour le Japon et 133 pour les Etats-Unis.

Solène Cordier et Samuel Laurent, Le Monde
Lire l’article sur le site LeMonde.fr : huit-raisons-de-ne-pas-desesperer-de-la-france

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