Sur son site, Thierry Saussez, auteur de « Manifeste pour l’optimisme » et « Les 101 mots de l’optimisme » a détaillé ses 10 valeurs de l’optimisme.

La simplicité
L’optimiste n’a pas cette prétendue supériorité des cyniques mais il n’est pas non plus simplet. Comme le Candide de Voltaire, il a «le jugement assez droit avec l’esprit le plus simple». L’optimiste sait faire le tri, ne pas ajouter de la complexité supplémentaire lorsqu’elle est inutile.

Le bonheur est souvent à notre portée dans les choses les plus simples, les plus naturelles et les plus gratuites de nos vies : la beauté d’un paysage, le sourire d’un enfant, le bourgeon dans le taillis… en toute simplicité.

Le respect
L’optimiste n’est jamais indifférent aux autres. Il n’est pas dans le moi-je mais dans le moi-nous : s’accomplir individuellement en connexion avec les autres. Il est ouvert sur la communauté, il a du respect pour son prochain, se nourrit du contact.

L’optimiste est adepte de la courtoisie à l’égard de ses proches, au travail, sur la route, dans les transports en commun. Le manque de respect ou l’incivilité sont des formes du mépris, de l’intolérance, de l’insolence, de la violence.

L’enthousiasme
C’est l’enthousiasme qui permet de libérer son énergie, d’exprimer la force de sa volonté, le besoin de convaincre, la capacité d’entraîner. Il se cultive au quotidien dans les petites corvées comme pour les grandes ambitions.

L’enthousiasme c’est d’imaginer, créer, entreprendre, s’ouvrir, aller vers les autres c’est multiplier les opportunités de trouver la bonne fortune, l’âme sœur, un job, un appartement ou de réussir un projet.

La curiosité
L’optimiste est curieux de tout ce qui l’entoure, de tout ce qui sort de l’ordinaire. Il est avide de nouveauté, attentif aux opportunités, ouvert aux rencontres. Il fonctionne en réseau, étudiant sans cesse toute possibilité qui s’offre à lui, jamais avare d’une nouvelle découverte.

La curiosité n’est pas un vilain défaut mais la base même de la connaissance, de la disponibilité, de l’ouverture aux autres.

La communication
L’optimisme est un art de vivre qui prend tout son sens dans le rapport aux autres et dans la communication. Au contraire de l’égoïsme, il est ouvert, rayonnant. Tout optimiste veut faire partager son optimisme aux autres, par un compliment, un conseil, une pensée positive.

Proposez, transmettez, divulguez, répandez toute bonne nouvelle autour de vous. Vous vous sentirez mieux et vous ferez du bien à ceux auxquels vous vous adressez.

Positivez, c’est contagieux.

La responsabilité
Être responsable, c’est d’abord prendre sur soi, relativiser, ne pas se défausser sur les autres de ses erreurs, ses échecs, ses frustrations. Être serein est une forme d’exemplarité qui fait tâche autour de nous.

La persévérance
Tous les grands inventeurs ou créateurs ont transformé leurs rêves en action à force de persévérance. Il n’y a pas de bonheur accompli sans difficulté, ni de vie réussie sans épreuve.

Les obstacles sont faits pour être contournés. D’ailleurs, ceux qui veulent vraiment s’en sortir laissent de côté les états d’âme et mobilisent les énergies positives.

La résilience est le complément de la persévérance, rebondir pour redonner du sens à la vie qui est plus forte que tout.

L’engagement
Acteur et pas seulement spectateur, l’optimiste a des convictions. Il s’engage. Cet engagement peut être associatif, syndical, professionnel, politique notamment au niveau local. Il va de l’entraide dans son quartier au soutien des grandes causes humanitaires.

La bonne humeur
La bonne humeur, la joie, la gaieté, le sourire, le rire, l’exercice quotidien du travail des zygomatiques constituent une hygiène de vie.

Efforçons-nous de produire le moins possible d’émotions négatives. Il y en a assez comme cela, notamment dans les médias. Voyons plutôt le bon côté des choses, il y en a toujours, chez nous, dans la vie quotidienne, en relation avec les autres. Cela n’est souvent qu’une question de choix de l’angle, le même verre à moitié plein ou à moitié vide.

Des chercheurs estiment que toute pensée positive conduit notre cerveau à sécréter de la bonne humeur grâce à la sérotonine (un neuro médiateur du système nerveux central) et que toute pensée négative le pousse à produire de l’adrénaline, l’hormone du stress. La bonne humeur c’est l’antidote de la sinistrose, et nous pouvons en produire et en consommer sans limites.

La confiance
La confiance est sensible, subtile, complexe. C’est un état intermédiaire entre le savoir et le non savoir, à la fois une chance et un risque.

La confiance est un économiseur d’informations, un réducteur de la complexité, un neutralisateur d’incertitudes. Sans elle, on risquerait de ne jamais rien décider ni de ne jamais rien faire avec les autres, c’est-à-dire de rétrécir sa vie.

C’est pourquoi, elle doit être entretenue par des exercices quotidiens pour garder confiance en nous, inspirer confiance aux autres.

C’est également pourquoi il faut analyser en permanence ses forces et ses faiblesses pour optimiser les unes et limiter les effets des autres. Plus sûr de soi, on fait davantage confiance aux autres.

(http://www.thierry-saussez.com/sujet/10-valeurs-de-loptimisme)