Optimistes Sans Frontières (www.optimistessansfrontieres.orgest une association internationale sans but lucratif qu a été constituée aux termes d’un acte reçu le 19 novembre 2008 à l’Hôtel de Ville de Bruxelles par devant les notaires Jérôme Otte et Olivier Brouwers.

Le but

Optimistes Sans Frontières a pour but de promouvoir par-delà toutes les frontières l’évolution des mentalités vers davantage d’optimisme et de renforcer l’enthousiasme, la bonne humeur et la pensée positive, l’audace et l’esprit d’entreprise, la tolérance, ainsi que l’entente des citoyens et des communautés.Convaincus de ce que la pensée est créatrice de réalité, les membres combattront la résignation, la morosité et les idées négatives et préfèreront les bonnes aux mauvaises nouvelles.Les membres apprécieront que l’on parle bien d’eux quand il est si facile de dire du mal des autres.

Chère Amie, cher Ami,
L’optimisme n’est pas une aptitude congénitale au bonheur qui nous affranchirait des problèmes douloureux et des grands chagrins de notre vie.
L’optimisme est un apprentissage par lequel, à partir d’une décision consciente, l’homme se construit dans la connaissance de lui-même et la discipline. L’optimisme mène à l’intuition du sens de la vie. 
 
On vous demandera sans doute ce que vous faites dans cette association.
 
Répondez en toute simplicité qu’ensemble, nous allons initier une révolution culturelle et rien de moins, la révolution culturelle de la confiance en l’avenir, cette confiance qui engendre le désir et le plaisir d’entreprendre pour que demain le monde soit plus beau, plus juste, plus humain qu’il ne l’est aujourd’hui.
 
Ensemble, nous allons initier la révolution culturelle du réalisme optimiste, celle qui choisira la coopération inspirée par la croyance en l’abondance, plutôt que la concurrence qui repose sur la crainte de la pénurie.
 
La confiance est lumineuse. Elle est à l’opposé de nos peurs, de nos peurs qui souvent sont arrimées à l’ignorance et en particulier la peur de l’autre dans ses différences, de l’autre si différent de moi socialement et culturellement, de l’autre dont la peau n’a pas la même couleur que la mienne, de l’autre qui pratique une autre religion, de l’autre qui parle une autre langue.
 
Notre association ne cherche pas à convaincre les pessimistes, les sceptiques ou autres cyniques. Elle s’adresse aux personnes qui ont opté pour l’optimisme, afin que leur réunion augmente la force et l’efficacité de leur enthousiasme.
 

Je crois, disait Jean Rey, que l’esprit souffle sur le monde comme le vent sur la mer. Si nous voulons que l’esprit soit efficace, il faut ouvrir la voile toute grande et placer notre bateau dans la bonne direction.
PratiquementOptimistes Sans Frontières poursuivra la réalisation de son but social, notamment par la :

1. Création d’un centre d’étude et de documentation qui réunira les contributions scientifiques relatives à l’optimisme.
2. Promotion de la constitution d’associations locales, telles que par exemple l’asbl Ligue des Optimistes du Royaume de Belgique, et la coordination de leurs actions.
3. Constitution de plusieurs commissions de travail et notamment une commission philosophique, une commission juridique, une commission des nouvelles technologies, une commission financière, une commission éthique, une commission des traductions, etc…
4. Création d’un réseau informatique autonome ‘Optimistan’ qui sera réservé aux membres de Optimistes Sans Frontières et de toutes les associations d’optimistes qui lui sont liées.
5. Organisation d’un Congrès mondial annuel de l’optimisme.

Les idées
 
L’association veut promouvoir les idées suivantes :
1. La responsabilité est la condition de l’optimisme.
L’optimisme relève d’une décision qui requiert apprentissage, travail sur soi et discipline.
Tant que nous attribuons à d’autres ou aux circonstances la responsabilité de nos malheurs et de nos difficultés, nous ne pouvons transformer notre vie. Une belle vie est un privilège réservé aux personnes conscientes de leur pouvoir, ainsi que de la liberté et de la responsabilité qui l’accompagnent.
2. Celui qui veut des perles doit plonger à la mer.
Paradoxalement, plus nous avons de sécurité, plus nous avons peur, peur de perdre la sécurité. Nous croyons, avec Goethe, qu’ il y a une vérité élémentaire qu’il ne faut ignorer sous peine de tuer les idées innombrables et les plans splendides, à savoir qu’au moment où un être s’ engage définitivement, la Providence bouge aussi et que toutes sortes de choses se mettent alors en place pour réaliser ce qui jamais ne se serait produit autrement. Tout un courant d’évènements issu de cette décision s’élève en sa faveur sous la forme d’ incidents fortuits, de rencontres ou d’une assistance suprasensible qu’ aucun homme n’ aurait pu rêver rencontrer sur sa route… L’audace contient du génie, de la puissance, de la magie…

3. L’optimisme repose sur des valeurs.Pour Emmanuel Kant, nous devons agir de telle sorte que l’ordre du Monde ne soit pas troublé si tout le monde agissait comme nous agissons. Dans le même sens, Fedor Dostoïevski disait que tout homme est responsable de tout devant tous.

4. La résignation est une pollution.
Il est peu de vertus aussi tristes que la résignation ; elle transforme en fantasmes, rêveries contingentes, des projets qui s’étaient d’abord constitués comme volonté et comme liberté. (Simone de Beauvoir)
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front, ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime, ceux qui marchent pensifs, épris d’un goût sublime, ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, ou quelque labeur ou quelque grand amour. C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins, ceux-là vivent. (Victor Hugo)

5. Etre optimiste ne signifie pas feindre que l’on va bien à chaque instant de sa vie.
L’optimisme n’est pas une aptitude congénitale au bonheur qui nous affranchirait des problèmes douloureux et des grands chagrins de notre vie.
Etre optimiste, c’est décider d’être attentif aussi à la beauté de la vie, au-delà de ses difficultés et de ses vicissitudes. Etre optimiste, c’est prendre conscience que ce n’est pas le chemin qui est difficile, mais le difficile qui est le chemin. (Kierkegaard) « Si ta vie quotidienne te paraît pauvre, ne l’accuse pas, accuse-toi plutôt. Dis-toi que tu n’es pas assez poète pour en convoquer les richesses. » (Colette Nys-Mazure dans « Secrète présence »)

6. La critique est aisée, mais l’art difficile (Philippe Néricault-Destouches)
Nous pensons qu’il serait bien que, fort de l’enseignement de Socrate, chacun soit attentif à ne parler d’autrui que de manière vraie, bienveillante et utile.

7. L’optimisme se construit sur la confiance
Nous allons initier une révolution culturelle fondée sur la confiance en l’avenir, cette confiance qui engendre le désir et le plaisir d’entreprendre pour que demain le monde soit plus beau, plus humain qu’il ne l’est aujourd’hui, une révolution culturelle qui choisira la coopération inspirée par la croyance en l’abondance, plutôt que la concurrence qui repose sur la crainte de la pénurie.
La confiance est lumineuse. Elle est à l’opposé de nos peurs, de nos peurs qui souvent sont arrimées à l’ignorance, et en particulier la peur de l’autre dans ses différences, de l’autre si différent de moi socialement et culturellement, de l’autre dont la peau n’a pas la même couleur que la mienne, de l’autre qui pratique une autre religion que la mienne, de l’autre qui parle une autre langue.
Nous ne cherchons pas à convaincre les pessimistes, les sceptiques ou autres cyniques.
Notre association s’adresse aux personnes qui ont opté volontairement pour l’optimisme, afin que leur réunion augmente la force et l’efficacité de leur enthousiasme.

8. L’optimisme est bon pour la santé.
Il est démontré qu’en cultivant l’optimisme et la pensée positive, une personne ameliore considérablement ses chances de vivre plus longtemps en bonne santé.
« J’ai choisi d’être heureux. C’est mieux pour la santé » (Voltaire)

9. La réalité du monde est plus belle que ce que nous en montrent les médias.
Tout ce qui est négatif, la violence, la criminalité, les incendies, les licenciements collectifs, les catastrophes sont très télé – et photogéniques. Nous ne demandons pas que ces mauvaises nouvelles soient tues, mais nous aimerions que les médias soient attentifs aussi aux bonnes nouvelles qui sont beaucoup plus nombreuses que les mauvaises. On ne nous parle que des gens qui se comportent mal. Nous voulons aussi entendre parler des centaines de milliers de personnes qui, chaque jour, oeuvrent courageusement et du mieux qu’ils le peuvent à améliorer le monde. 

Conseil d’administration
  1. Adrienne Axler (Tchèquie)
  2. Frédérique Badin (France)
  3. Roy Billam (Royaume Uni)
  4. Hyun Ju Choi (Corée du Sud)
  5. Onno Christians (Allemagne)
  6. Jim Cloos (G.D.Luxembourg) (Vice-président)
  7. Freddy Daems (Belgique)
  8. Rahim Hachem Samii (Iran)
  9. Isabelle Hamel (Pays-Bas)
  10. Nina Hansch (Russie)
  11. Hélène Houben-Howsepian (USA)
  12. Albert Karaziwan (Syrie)
  13. Fatiha Khaffane (Maroc)
  14. Anne de Ligne (Belgique) (Vice-présidente)
  15. Long Trang (Vietnam)
  16. Alain Lukanga Efiba Din’Kanta (Congo)
  17. Régis Mulliez (France)
  18. Staffan Paues (Suède)
  19. Alejandro Daniel Piekar (Argentine)
  20. Divina Porlares-Morales (Philippines)
  21. Marco Prenassi (Italie)
  22. Andreja Lajh Prijatelj (Slovénie)
  23. Jacqueline Rizkallah (Liban)
  24. Nino Romano-Vieira (Guinée-Bissau)
  25. Luc Simonet (président)
  26. Clarence Steininger (Canada)
  27. Evelin Valenzuela-Miocovich (Chili)
  28. Elisabeth Zouboff (Russie)

Secrétaire du conseil d’administration: Michel Jadot